Auto-entrepreneur

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Un nouveau statut, celui d’auto-entrepreneur, doit entrer en vigueur au premier janvier 2009.

C’est en gros une variation sur le statut de micro-entreprise, destiné à toutes les catégories (salariés, chômeurs, retraités…) avec quelques aménagements bienvenus :

  • Inscription en ligne (il est déjà possible de s’inscrire)
  • Cessation d’activité simplifiée
  • Paiement des charges et des impôts en temps réel (tous les mois ou tous les trimestres)

Consultez le site, moche, mais relativement bien fait, bien que non exempt de jargon indigeste.

Comme pour les micro-entreprises :

Ce statut n’est accessible qu’aux entreprises ayant un chiffre d’affaires maximum de :

  • 80 000 euros HT Entreprises dont l’activité principale est de vendre des marchandises, objets, fournitures et denrées à emporter ou à consommer sur place ou de fournir le logement.
  • 32 000 euros HT Entreprises dont l’activité principale est de fournir des prestations autres que celles relevant du seuil de 80 000 euros ainsi que les autres prestations de service, imposables dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), c’est-à-dire principalement les professions libérales.

Personnellement, ça me disqualifie (mon CA est supérieur à 32 K€). Dommage. Ca veut dire que je dois continuer à me taper des régularisations de cotisations 2 ans après, ce qui n’est vraiment pas simple à gérer…

Une dernière remarque: je trouve le logo particulièrement immonde.

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Mon trésor

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Vous êtes à votre compte, en tant que travailleur indépendant.

Vous avez des clients.

Vous avez du travail.

Vous facturez, vous facturez.

Tout baigne, tout va bien.

Sauf que…

Il ne faut pas confondre chiffre d’affaires et argent dans votre poche…

Si vous êtes comme moi, deux choses vous faisaient peur à l’idée de vous lancer.

1/ L’aspect administratif, mais ça, comme nous l’avons vu, c’est un faux problème.

2/ Le fait que la première année, les charges sont forfaitaires.

En fait, l’URSSAF, la sécu et les retraites vous facturent des sommes relativement modestes la première année.

Et la deuxième année, ces administrations regardent ce que vous avez réellement gagné la première année, et elles vous “régularisent”.

Non seulement elles ajustent ce que vous devez désormais leur payer, mais elles vous réclament la différence entre les montants forfaitaires payés la première année et ce que vous auriez du leur payer, au regard de votre CA réel.

Le moment venu, il faut donc avoir les reins assez solides pour pouvoir payer les charges au réel, ainsi que la régularisation, ce qui peut représenter des sommes conséquentes.

Certes, elles ne vous tombent pas toutes dessus exactement en même temps, et elles ne réclament pas tout d’un coup. Par défaut, elles vous proposent un échéancier de paiement.

Et puis ça part d’un bon sentiment. Il s’agit de ne pas vous assommer de charges alors que vous lancez votre activité.

Mais il est facile de se dire qu’on gagne bien sa vie la première année, en oubliant que l’on est en sursis…

Moi, ça fait maintenant deux ans que je me suis lancé, et malgré ma prudence, je vivais dans l’angoisse de ne pas pouvoir faire face à ces régularisations le moment venu.

Finalement, même si ça fait mal quand ça vous tombe dessus, j’ai globalement passé ce cap et tenu le choc.

(Cela étant, j’ai fait un meilleur chiffre la deuxième année que la première, donc les régularisations vont continuer).

Je ne cherche pas à vous décourager. Dans les faits, ce n’est pas si compliqué que ça.

1/ Il suffit de facturer en conséquence.

En gros, s’il vous faut 2000€ par mois pour (sur)vivre, il faut pouvoir facturer le double et ne pas dépenser le surplus.

2/ Il faut autant que possible travailler régulièrement.

Car lorsque vous facturez 4000€, sur papier, et aux yeux des administrations, vous avez gagné 4000€, même si la somme n’arrivera dans votre compte en banque qu’un mois plus tard (si tout va bien)… Vous vivez donc du fruit de vos travaux passés.

Je n’ai pas de truc à vous proposer.

Du point de vue des sous, il faut être plus fourmi que cigale.

Il faut avoir la discipline de mettre des sous de côté tous les mois, ou de ne pas tout dépenser.

L’indépendance est à ce prix.

Je me rassure de plusieurs manières.

1/ Je suis mon CA. C’est grisant.

2/ Je suis les sommes que j’ai facturées, mais pas encore perçues. Ce qu’on appelle la trésorerie.

Là, il y a deux manières de voir les choses : le verre à moitié vide ou à moitié plein…

C’est flippant de constater le décalage entre ce que vous avez facturé et ce que vous avez perçu.

Il faut donc regarder la somme d’argent énorme que vous allez percevoir (et non que vous n’avez pas perçue), qui va récompenser votre travail et qui symbolise et célèbre la réussite de votre vie d’indépendant.

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(Télé)travailler plus pour gagner plus ou moins plus ou moins

i81028couv896.gif Notre président est un spécialiste des formules qui semblent tomber sous le sens.

Son fameux “travailler plus pour gagner plus” est un bon exemple.

Passons sur le fait que cela va à l’encontre de décennies de progrès social (week-ends, congés payés…)

Passons sur le fait que c’est plus facile à dire qu’à faire. En tant que cadre, vous travaillez souvent toujours plus pour gagner pareil. En tant qu’employé, encore faut-il pouvoir travailler plus.

C’est donc évidemment une formule habile que l’on pourrait traduire par “démerdez vous”. Après-tout, pourquoi pas. C’est le credo libéral, mais qui n’est en l’occurrence pas vraiment assumé.

Toujours est-il que cela fait un moment que ce slogan résonne dans mon cerveau de télétravailleur indépendant.

En tant que télétravailleur, la formule est indubitablement juste. Point de congés payés. Point de treizième mois, point de bonus ou primes.

Si je ne travaille pas, je ne gagne rien. Si je travaille plus, je gagne effectivement plus que si je travaillais moins ou pas du tout.

Sauf que si je suis devenu télétravailleur, ce n’est certainement pas pour gagner plus (j’étais bien payé dans mon dernier job en entreprise). C’est pour gagner assez et pour vivre mieux.

Toute la difficulté de l’exercice est là.

  • En tant que télétravailleur, vous ne savez jamais d’où viendra votre prochain chèque.
  • En cas de trou d’air, c’est la panique.
  • Lorsque vous ne travaillez pas à plein régime, vous flippez, vous culpabilisez. Il faut être à plein régime, pour pouvoir survivre au prochain trou d’air.
  • Lorsque vous travaillez à plein régime, c’est rageant de refuser des jobs (surtout s’ils sont plus intéressants/mieux payés que ceux qui vous occupent).
  • Si vous travaillez en surrégime, vous trahissez la partie “vivre mieux” de l’équation. Fini les balades avec le chien, le goûter avec les enfants qui rentrent de l’école, les siestes crapuleuses avec votre conjoint(e) télétravailleur/euse, etc.

Bref, le dosage, c’est ce qu’il y a de plus difficile.

Mais puisque vous avez eu la gentillesse de lire jusqu’ici, je vais vous faire part d’un petit secret qui n’a l’air de rien comme ça, mais qui fait toute la différence.

Alors voilà. La clé de voûte de l’édifice, c’est de fidéliser une clientèle.

Et pour y parvenir, il n’y a que deux ingrédients essentiels : faire un travail de qualité et, et, et… être fiable.

La qualité, ce n’est pas en faire trop. C’est répondre aux attentes du client. Et c’est bien la moindre des choses.

La fiabilité, c’est tenir les délais.

Tout découle de ce second point. Tout, je vous dis.

  • N’acceptez jamais un job lorsque vous avez le moindre doute sur votre capacité à tenir les délais.
  • Si vous vous apercevez au cours d’un job que vous risquez de ne pas les tenir (en raison d’un paramètre imprévu), vous prévenez immédiatement votre client, vous lui expliquez et vous renégociez des délais (que vous pourrez tenir).

Vous n’êtes pas seul au monde. Il existe a priori d’autres professionnels qui peuvent faire aussi bien que vous, voire mieux.

Mais des fournisseurs qui tiennent leurs délais, vous en connaissez beaucoup, vous ? Et à choisir entre plusieurs fournisseurs à compétences égales, vous ne choisiriez pas celui qui tient ses délais à tous les coups ?

Cela résout quasiment tous les problèmes mentionnés plus haut.

  • Par définition, vous n’acceptez que la quantité de travail que vous pouvez réaliser dans une période donnée (que vous travailliez 2, 4 ou 6 jours par semaine).
  • Vous fidélisez rapidement et efficacement votre clientèle.
  • Vous avez plus de chance de décrocher des jobs récurrents, ce qui diminue un peu l’incertitude.
  • Vous passez moins de temps à chercher du boulot et plus de temps productif.
  • Vous pouvez vous permettre sans crainte de refuser des jobs qu’on vous propose, car cela ne fait que renforcer votre crédibilité et votre réputation de fiabilité.

Vous allez me dire, vous êtes con de nous dire ça. Si on vous prend au mot et qu’on fait tous comme vous, vous allez perdre votre avantage concurrentiel.

C’est vrai. Je suis un idéaliste. Contrairement à 99% des sites sur le télétravail que j’ai pu trouver, je ne vends rien, je n’ai rien à y gagner. Je ne cherche qu’à (modestement) améliorer la réputation du télétravail.

Quand bien même, je ne suis pas inquiet.

Car je sais d’expérience que ce conseil, que j’ai souvent prodigué, n’est que très rarement pris au sérieux. On me dit que c’est un gadget, une évidence ou au contraire que c’est une position trop conservatrice et qu’on peut toujours s’en sortir, même lorsqu’on livre en retard (bref, qu’il faut travailler plus pour gagner plus, coûte que coûte). Sans parler des drogués à l’adrénaline qui ne fonctionnent qu’en situation de stress extrême et qui se retrouveraient en manque s’ils faisaient comme moi.

Et je sais d’expérience que la fiabilité telle que je l’ai définie, ça reste l’exception, la très grande exception. Ce ne sera jamais la norme. D’autant plus qu’il suffit de déroger à la règle une seule fois pour entacher votre réputation de fiabilité à jamais. Mais plus il y aura de fournisseurs fiables, plus les fournisseurs imprévisibles seront écartés au profit des premiers, car les clients ne seront plus résignés à vivre dans l’angoisse qui naît lorsque l’on dépend de fournisseurs imprévisibles.

Au moins, je serai alors du bon côté de la barrière.

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Y aller ou pas : une alternative

labyrinth.jpgChose promise, chose due.

En France, si vous voulez facturer des clients et que vous hésitez à vous mettre à votre compte, il existe une solution intermédiaire : le portage salarial.

Il s’agit d’un système qui flirte avec les limites de la légalité, mais qui a de nombreux adeptes.

Vous choisissez une société de portage, vous allez les voir et vous signez un contrat à durée déterminée (CDD) en tant que “consultant” salarié de la société. Ils ne sont pas très regardants ou difficiles, car ils ne risquent pas grand-chose à vous “embaucher”.

Voici comment ça marche :

  • La société de portage ne vous aide pas à trouver des clients. C’est entièrement votre problème.
  • Vous ne facturez pas vos clients. Vos clients paient la société de portage. Toute l’astuce est là.
  • Vous recevez un salaire fixe symbolique et minuscule (obligatoire pour rester dans la légalité) et un salaire variable, qui correspond à ce que vous/la société de portage facturez à vos clients.
  • Vous payez vos charges salariales sur votre chiffre d’affaires (CA) brut, ce qui est bien normal.
  • Par contre, vous payez également toutes les charges patronales sur votre CA brut.
  • Et pour le service rendu (l’édition d’une fiche de paie et de vos factures), la société de portage ponctionne entre 10 et 15% de votre CA brut (le pourcentage diminue plus votre CA augmente).

Exemple : vous gagnez 100€. Là dessus, la société de portage retire les charges salariales et patronales et si elle vous prend 12% de votre CA (c’était mon cas), vous empochez 48€ nets (avant impôts sur le revenu bien entendu).

À titre de comparaison, en tant qu’indépendant, mon expert comptable me dit que l’on paie environ 40% de charges sur son revenu imposable (qui est bien inférieur au CA brut, parce qu’il y a des abattements et que vous pouvez déduire des tas de trucs de vos revenus, dont certaines charges, ce qui donne des calculs diaboliquement compliqués qui se mordent la queue dans tous les sens et c’est bien pour ça que je paie un expert comptable).

Mais je m’égare.

Pour faire simple, admettons que vous ne payez que 12% de plus qui si vous étiez indépendant.

Après-tout, pourquoi pas ? Ce n’est pas forcément un mauvais calcul, surtout quand vous débutez et n’avez pas encore un CA très régulier.

Autre avantage potentiellement précieux : en tant que salarié, vous avez des fiches de paie, même si le montant peut varier du tout au tout d’un mois à l’autre. Sachez toutefois qu’à Paris en tout cas, les Assedic sont au parfum et malgré le fait que vous payez les cotisations de chômage comme tout “salarié”, cela ne vous donne aucun droit. Vous ne recevrez pas un sou des Assedic si vous vous retrouvez de fait sans emploi.

À titre personnel, cette expérience m’a déplu pour plusieurs raisons :

  • Déjà, c’est compliqué d’expliquer à vos clients que vous êtes “indépendant”, mais que vous facturez par le biais d’une société de portage. Il faut trouver le bon discours pour ne pas les effrayer, ni vous déconsidérer à leurs yeux.
  • C’est très difficile de comprendre comment ça marche dans les détails. Vous posez des questions simples et pratiques et la société de portage vous répond en langage codé. J’en suis venu à la conclusion que les (vrais) employés de ces sociétés sont formés à soigneusement policer leur langage et ne pas utiliser certains termes ni donner certaines réponses qui pourraient les mettre en délicatesse avec la justice, dès fois que vous seriez un inspecteur du travail.
  • La paperasserie est assez monstrueuse. “Contrats d’intervention” à faire signer par vos clients pour chaque job, formulaires à envoyer à la société de portage pour qu’ils lancent la facturation de vos clients, formulaires de reporting auprès de la société de portage à la fin de chaque mois, CDD à signer tous les x mois, etc.
  • Il ne vaut mieux pas avoir à gérer des cas particuliers, comme des clients à l’étranger ou qui souhaitent recevoir les factures par fax ou par email. Une fois sur deux, la boîte de portage ne suit pas.
  • Enfin, psychologiquement, c’est dur de facturer 4000€ et de recevoir un salaire de 1900€ (quand vous êtes indépendant, vous empochez les 4000€ et vous passez à la caisse plus tard).

Bref (si j’ose dire), si vous avez eu le courage de lire jusqu’ici et si vous comparez la longueur de ce billet à celle de mon billet sur comment devenir indépendant, vous constaterez que contrairement à ce qu’on aurait pu croire, le défaut principal du portage salarial, c’est d’être bien plus compliqué et chronophage que l’alternative !

Car il faut bien ajouter le temps passé et le stress occasionné au débit de cette solution. Je suis paradoxalement bien plus productif et serein depuis que je me suis mis à mon compte.

Partagez vos expériences et votre point de vue sur les sociétés de portage salarial.

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Clics

curs.jpgJe viens de tomber sur le blog de l’initiative Home Friday dont le slogan est “osez le télétravail une fois par semaine”. Une idée à suivre.

curs.jpgAutre trouvaille du jour, Zevillage, site très actif qui propose d’aider les télétravailleurs qui voudraient s’installer “dans le Village des télétravailleurs, à Essay dans l’Orne (France)”.

curs.jpgEnfin, le vénérable Journal du Net recueille des témoignages sur le thème “Télétravail : une pratique courante dans votre activité ?”. La participation est encore ouverte à l’heure ou j’écrit ces lignes.

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Clics

curs.jpg Pamela (la geekette !) m’a fait connaître DonKeyWord, le site d’un développeur en intelligence artificielle installé à la campagne, où il s’occupe par ailleurs de ses trois ânes.

curs.jpg Elle-même parle souvent d’environnement sur son blog et vient justement de publier un billet qui aborde le télétravail (en anglais).

curs.jpg Quand à Web Worker Daily (qui s’adresse aux développeurs Web indépendants aux USA), c’est l’indispensable TechBee qui me l’a fait découvrir.

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Y aller ou pas

bottin.jpgRentrons dans le vif du sujet.

Vous aimeriez vous mettre à votre compte et vous hésitez à franchir le pas ? Laissez moi vous épargner la lecture et le déchiffrement de dizaines de sites bourrés d’informations techniques écrits en français technocratique qui ne feront que vous décourager.

Vous allez voir, au final, c’est d’une simplicité biblique.

Donc, vous avez des clients et du boulot et vous vous demandez comment faire pour les facturer. Il y a deux options :

  • Les sociétés de portage
  • Se mettre à son compte

J’ai fait les deux, dans cet ordre-là, mais je vous parlerai des sociétés de portage une autre fois.

Car vous vous demanderez forcément à un moment ou un autre si vous ne devriez pas créer votre boîte ou devenir indépendant. De nombreuses questions techniques se posent alors et si vous êtes comme moi, vous aurez du mal à comprendre les questions, alors les réponses, on n’en parle même pas.

Si vous saviez combien de temps j’ai hésité et si vous saviez à quel point ce fut simple. J’en ris encore.

Premier conseil

Il y a des gens qui comprennent très bien le français administratif et qui connaissent les réponses à toutes ces questions techniques, d’ordre comptable, juridique, administratif, fiscal, etc. On les appelle des experts comptables. Comme votre temps et votre santé mentale ont de la valeur, vous ne perdez rien à payer ces gens pour qu’ils s’y collent à votre place. Et vous y gagnez tout en tranquillité d’esprit. Donc vous avez réduit tous ces problèmes à un seul : trouver un expert comptable (j’ai trouvé le mien dans les pages jaunes ou sur Google, je ne me souviens plus).

Deuxième conseil

Il n’y a pas de deuxième conseil.

Mais vient tout de même le moment angoissant de l’inscription auprès de l’administration dont dépend votre activité.

En ce qui me concerne, je suis parti m’inscrire à l’URSSAF avec mon ordinateur portable, des journaux, un livre, une grande bouteille d’eau et des petits gâteaux. L’inscription a pris 5 minutes, montre en main, attente comprise (mais j’avais déjà rempli le formulaire avec mon ami l’expert comptable).

C’est cette administration qui notifie alors toutes les autres administrations de votre existence. Tout ce que vous avez à faire, c’est écrire des chèques quand vous recevez leurs courriers. Quand vous recevez un truc indéchiffrable, vous ne paniquez pas. Vous l’envoyez à votre expert comptable.

Pour le reste, je mets tous les courriers, relevés, factures et autres documents dans un tiroir et chaque trimestre, je les file au comptable qui s’occupe de tout. À la fin de l’année, il génère toute la paperasserie obligatoire et officielle (liasse fiscale) et me dit comment remplir ma feuille d’impôts.

J’ai l’air de rigoler comme ça, mais je suis absolument sérieux. C’est simple. Vous n’avez pas besoin de comprendre dans le détail comment fonctionne une télé pour la regarder ou la norme de téléphonie GSM pour vous ruiner. Il suffit de comprendre dans les grandes largeurs et de laisser les détails aux spécialistes qui sont formés et payés pour ça. Après tout, vous ne laisseriez pas votre expert comptable faire votre boulot à votre place.

À chacun son job.

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