À l’épreuve du feu…

bling.jpg On m’a proposé un job. Un bon job. Un très bon job. Prestigieux. Très bien payé. Le double de mon revenu net actuel (avant impôts sur le revenu).

Et bling-bling, le job. Du genre qui en jette un max en société (désolé si mon argot est désuet). Dans un domaine qui me passionne.

Donc voilà. Je vous annonce qu’après mûre réflexion…

…j’ai décliné l’offre.

J’a choisi la précarité, la pauvreté, l’obscurité (toutes relatives).

Si je vous raconte ça, c’est que cet incident m’a mis au pied du mur. Tout ce que je vous ai chanté ici au fil des billets a été mis à rude épreuve.

Allais-je remettre en cause cette liberté (aussi précaire soit-elle) tant désirée, espérée et vantée, pour quelques (OK, beaucoup de) dollars de plus ? Pour un poste prestigieux, dans le monde du showbiz de surcroît ?

Car finalement, c’étaient là les deux seuls arguments qui m’ont fait douter. Je me voyais déjà… en haut de l’affiche, avec plus de fric.

Car sinon, je me voyais surtout malheureux, misérable, rongé par la culpabilité d’avoir abandonné mes proches, bossant des semaines de 50 ou 60 heures, dans un rôle que je sais ingrat pour l’avoir endossé dans d’autres circonstances, regrettant amèrement la qualité de vie dont je jouis actuellement, même si elle est au prix d’un stress de bas niveau constant inhérent à la vie de télétravailleur indépendant.

Bref, je vous le dis pour en avoir eu la preuve. Ce que je vous raconte ici, des trucs comme :

[…] si je suis devenu télétravailleur, ce n’est certainement pas pour gagner plus (j’étais bien payé dans mon dernier job en entreprise). C’est pour gagner assez et pour vivre mieux.

oui, tout ça, ce n’est pas du vent. C’est du concret, du dur.

Vous pouvez me croire.

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